Mission de conseil et d’accompagnement du maître d’ouvrage (le client) sur un projet. L’AMO aide à cadrer le besoin, choisir les prestataires, piloter les travaux et vérifier les résultats (ex : sur un projet de décarbonation ou de rénovation énergétique).

Loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables : La loi nᵒ 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, surnommée loi APER, est une loi française promulguée le 10 mars 2023. Elle a pour objectif de faciliter l’accélération de la production d’énergies renouvelables sur le territoire français.

Analyse détaillée des consommations d’un site ou d’un bâtiment pour identifier les actions d’amélioration de la performance énergétique, avec hiérarchisation par gains / coûts / ROI.

Le décret BACS (20 juillet 2020) pour « Building Automation & Control Systems » détermine les moyens permettant d’atteindre les objectifs de réduction de consommation fixées par le décret tertiaire.

Méthode normalisée (ex : Bilan Carbone® de l’ADEME) pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes et indirectes d’une organisation.

De l’anglais CApital EXpenditures, dépenses d’investissement (achat d’un équipement, travaux).

Dispositif obligeant les fournisseurs d’énergie à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients. En contrepartie de travaux ou actions générant des économies d’énergie, un acteur peut obtenir des certificats monétisables.

Chaleur perdue issue d’un procédé industriel ou tertiaire (fumées, process…), qui peut être récupérée pour chauffer un bâtiment ou un réseau.

Rapport entre l’énergie utile produite et l’énergie consommée (ex : de l’ordre de 3-4 pour une pompe à chaleur). Plus le COP est élevé, plus le système est performant.

Contrat engageant un tiers (souvent une société de services énergétiques) sur l’atteinte d’économies d’énergie mesurables, avec un partage des gains.

Se dit de kWh cumac, MWh cumac GWh cumac ou TWh cumac, il s’agit de quantifier les économies d’énergie générées par une action, cumulées et actualisées sur la durée de vie de l’équipement (cumac = cumulé + actualisé).

Réduction temporaire de la consommation d’un site sur demande (ex : signal de marché ou incitation financière). Permet de soulager le réseau.

Acteur (collectivité, entreprise, syndic, particulier…) qui met en œuvre une action d’économie d’énergie et peut bénéficier de la valorisation des CEE, directement ou via un tiers.

Énergie produite de façon non maîtrisable (ex : chaleur fatale, surplus PV) et souvent perdue si non valorisée.

Quantité d’énergie réellement consommée par l’utilisateur final (ex : kWh d’électricité ou de gaz mesurés par les compteurs réseaux). Diffère de l’énergie primaire, qui inclut les pertes à la production/transport.

Quantité d’énergie nécessaire pour fournir une unité d’énergie finale, en tenant compte des pertes (par exemple : normativement 1 kWh électrique = 2,58 kWh primaire en France hors EnR).

Processus d’amélioration continue de la performance énergétique basé sur le suivi, l’analyse et l’optimisation des consommations (souvent via la norme ISO 50001).

Quantité de CO₂ émise par unité d’énergie consommée (exprimée en kgCO₂/kWh). Varie selon la source : charbon > gaz > électricité > EnR.

Document définissant les conditions techniques et les gains énergétiques forfaitaires d’une action éligible au dispositif CEE. Sert de base pour le calcul des CEE.

Système automatisé permettant de superviser, piloter et optimiser les équipements techniques d’un bâtiment (chauffage, ventilation, éclairage, etc.). La GTB devient obligatoire (décret BACS) au-delà de certains seuils de puissance (>290 kW).

Méthodologie de référence internationale pour mesurer et vérifier les économies d’énergie réellement obtenues suite à un projet. 4 options méthodologiques selon le périmètre et la nature des actions. Utilisé notamment dans les CPE et projets CEE complexes.

Ensemble des dispositifs techniques permettant la recharge de véhicules électriques (bornes, raccordements, gestion de charge). Soumis à des obligations réglementaires (loi LOM) pour certains parkings ou bâtiments neufs / rénovés.

Norme internationale qui encadre la mise en place d’un système de management de l’énergie (SMÉ). Elle permet de structurer une démarche d’amélioration continue et, en France, de se soustraire à l’obligation d’audit énergétique réglementaire (grandes entreprises).

Loi d’orientation des mobilités : La loi d’orientation des mobilités est une loi française promulguée le 24 décembre 2019, annoncée pour être une loi structurante comme l’est la Loi d’orientation des transports intérieurs votée en 1982.

Entreprise (principalement fournisseur d’énergie) tenue de collecter un certain volume de CEE, sous peine de pénalités financières.

De l’anglais OPerational Expenditures, dépenses opérationnelles récurrentes (maintenance, énergie, location…).

De l’anglais Power Purchase Agreement, contrat d’achat d’électricité à long terme, généralement entre un producteur d’énergie renouvelable et un consommateur (souvent entreprise), à prix fixe ou en tout cas faiblement indexé.

De l’anglais Return On Investment, indicateur de rentabilité d’un projet : ratio entre le gain généré et le coût investi, souvent exprimé en % ou en temps de retour sur investissement.

Périmètres d’analyse des émissions de CO2 d’une entité :

• Scope 1 : émissions directes (ex : combustion de gaz, carburant).

• Scope 2 : émissions indirectes liées à l’énergie achetée (ex : électricité, chaleur).

• Scope 3 : autres émissions indirectes (achats, déplacements, déchets…)

Approche structurée pour piloter et améliorer en continu la performance énergétique d’une organisation. Basé sur des cycles PDCA (Plan-Do-Check-Act) et sur la mesure, le suivi, et la mobilisation des parties prenantes.

Modèle dans lequel un tiers (souvent l’opérateur) finance les travaux d’efficacité énergétique, remboursés par un montant forfaitaire/loyer ou les économies générées.